ENCICLOPÉDIA MINEIRA: Prof. Marcos Tadeu Cardoso
Um projeto do Prof. Marcos Tadeu Cardoso, um livro publicado narrando a história das principais cidades Mineiras.
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sábado, 7 de fevereiro de 2015
Oxyde de carbone
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Un oxyde de carbone est un composé chimique constitué d'une combinaison d'atomes de carbone et d'oxygène uniquement1,2.
Les plus simples et les plus communs des oxydes de carbone sont le monoxyde de carbone, CO, et le dioxyde de carbone, CO2. Beaucoup d'autres oxydes de carbone stables, métastables ou hypothétiques sont connus mais sont rarement rencontrés comme le suboxyde de carbone C3O2, ou l'anhydride mellitique C12O9, voire très rarement, comme le monoxyde de tricarbone C3O, ou l'évanescent tétroxyde de carbone CO4.
Chemfm carbon monoxide 2 2.svg Chemfm carbon dioxide.svg Chemfm carbon suboxide.svg Chemfm mellitic anhydride.svg Chemfm tricarbon monoxide.svg Chemfm carbon tetroxyde.svg
CO
monoxyde
de carbone CO2
dioxyde
de carbone C3O2
suboxyde
de carbone C12O9
anhydride
mellitique C3O
monoxyde
de tricarbone CO4
tétroxyde
de carbone
Bien que les manuels de chimie n'affichent souvent que les trois premiers et, rarement, le quatrième, un grand nombre d'autres oxydes de carbone sont aujourd'hui connus, la plupart d'entre eux synthétisés depuis les années 1960. Certains de ces nouveaux oxydes sont stables à température ambiante. Certains, en revanche, sont métastables ou stables uniquement à des températures très basses et se décomposent en oxydes de carbone simples quand ils sont chauffés. Beaucoup sont instables par nature et ne peuvent être observés que momentanément en tant qu'intermédiaires dans des réactions chimiques, ou sont si réactifs qu'ils ne peuvent exister qu'au sein d'une phase gazeuse ou dans des conditions d'isolement en matrice.
L'inventaire des oxydes de carbone semble s'accroître constamment. L'existence de l'oxyde de graphène et d'autres oxydes de carbone polymériques stables avec des structures moléculaires sans borne3,4 suggère que beaucoup d'autres restent encore à découvrir.
Sommaire
1 Vue d'ensemble
2 Structure générale
3 Dioxydes de carbone linéaires
4 Monoxydes de carbone linéaires
5 Polycétones cycliques de type radialène
6 Nouveaux oxydes de carbone
7 Oxydes de carbone polymériques
8 Notes et références
Vue d'ensemble
Le dioxyde de carbone, CO2, est très fréquent dans la nature, où il est produit notamment par la respiration des êtres vivants ainsi que par la combustion de substances contenant du carbone. C'est une étape essentielle des formes du carbone au cours du cycle du carbone sur Terre et celle sous laquelle il est capté par les plantes. Il a été progressivement reconnu comme un composé chimique, appelé autrefois Sylvestre spiritus (« esprit sauvage ») ou « air fixe » par divers chimistes des XVIIe et XVIIIe siècles5, et encore fréquemment gaz carbonique.
Le monoxyde de carbone, CO, peut être aussi produit lors d'une combustion et a été utilisé (quoi qu'étant non reconnu) depuis l'Antiquité pour la fonte du fer de ses minerais. Comme le dioxyde de carbone, il a été décrit et étudié en Europe par divers alchimistes et chimistes depuis le Moyen Âge. Sa composition chimique a été découverte par William Cruikshank en 1800.
Le suboxyde de carbone6, C3O2, a été découvert par Benjamin Collins Brodie en 1873 en faisant passer du courant électrique dans du dioxyde de carbone7.
Le quatrième oxyde de carbone « classique », l'anhydride mellitique, C12O9, a été apparemment obtenu par Justus von Liebig et Friedrich Wöhler en 1830 pendant leur étude de la mellite (pierre miel)8, mais n'a été caractérisé qu'en 1913 par Hans Meyer et Karl Steiner9,10.
Brodie a aussi découvert en 1859 un sixième composé appelé oxyde de graphite, composé de carbone et d'oxygène dans des ratios variant de 2:1 à 3:1, mais la nature et la structure moléculaire de cette substance sont restées inconnues jusque dans les années 2000 quand il a été renommé oxyde de graphène et est devenu un sujet de recherche dans les nanotechnologies3.
Des exemples notables d'oxydes instables ou métastables qui ne sont détectés que dans des situations extrêmes sont le radical monoxyde de dicarbone :C=C=O, le trioxyde de carbone CO311, le tétroxyde de carbone CO412,13 et la 1,2-dioxétanedione C2O414,15. Certains de ces oxydes de carbone réactifs ont été détectés dans les nuages moléculaires du milieu interstellaire par spectroscopie rotationnelle16.
Beaucoup d'oxydes de carbone hypothétiques ont été étudiés par des méthodes théoriques mais n'ont pas encore été détectés. Des exemples en sont l'anhydride oxalique C2O3 ou O=(cyclo-C2O)=O, l'éthènedione C2O2 ou O=C=C=O17, les autres polycétones, polymères linéaires ou cycliques de monoxyde de carbone, (-CO-)n18 et ceux du dioxyde de carbone (-CO2-)n comme le dimère 1,3-dioxétanedione C2O419 et le trimère 1,3,5-trioxanetrione C3O619,20.
Chemfm oxalic anhydride.svg Chemfm 1 2 dioxetanedione.svg Chemfm 1 3 dioxetanedione.svg Chemfm 1 3 5 trioxanetrione.svg Chemfm ethylene dione.svg
C2O3
anhydride
oxalique C2O4
1,2-dioxétane-
dione C2O4
1,3-dioxétane-
dione C3O6
1,3,5-trioxane-
trione C2O2
éthènedione
Structure générale
Habituellement, le carbone est tétravalent, tandis que l'oxygène est divalent et dans la plupart des oxydes de carbone comme dans la plupart des composés du carbone, l'atome de carbone peut alors être lié à quatre autres atomes, tandis que l'atome d'oxygène ne peut être lié au plus qu'à deux atomes. De plus, tandis que le carbone peut former des chaînes arbitrairement longues ou des réseaux, les chaînes de trois oxygènes consécutifs ou plus sont rarement, sinon jamais, observées. Ainsi les oxydes de carbone électriquement neutres connus consistent en un ou plusieurs squelettes carbonés, incluant les structures cycliques et aromatiques, connectés et clos par des groupes oxo, -O- ou =O, et peroxo, -O-O-.
Des atomes de carbone non tétravalents mais divalents sont trouvés dans certains oxydes, comme les biradiraux, monoxyde de carbone, CO ou :C=O, monoxyde de dicarbone, C2O ou :C=C=O, et monoxyde de tricarbone, C3O ou :C=C=C=O, mais à part le premier, ces oxydes sont généralement trop réactifs pour être séparés en quantité21. La perte ou le gain d'électrons peut produire des oxygènes chargés négativement et monovalents, –O–, des oxygènes chargés positivement et trivalents, ≡O+ ou encore des atomes de carbone chargés négativement et trivalents, ≡C–. Ces deux dernières formes se rencontrent dans le monoxyde de carbone, –C≡O+22 alors que les atomes d'oxygène chargés négativement apparaissent dans les oxocarbones anioniques (en).
Dioxydes de carbone linéaires
Une des familles d'oxydes de carbone a la formule générale CnO2, ou O=(C=)nO, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une chaîne linéaire d'atomes de carbone sp2 chapeautée à chaque bout par un atome d'oxygène. Les premiers composés sont les suivants :
CO2 ou O=C=O, le dioxyde de carbone ;
C2O2 ou O=C=C=O, l'extrêmement instable éthènedione17 ;
C3O2 ou O=C=C=C=O, le métastable suboxyde de carbone ou dioxyde de tricarbone ;
C4O2 ou O=C=C=C=C=O, le dioxyde de tétracarbone ou la butatriène-1,4-dione23 ;
C5O2 ou O=C=C=C=C=C=O, le dioxyde de pentacarbone24, stable en solution à température ambiante et pur jusqu'à −90 °C25.
Des membres de cette famille ont été détectés à l'état de trace dans des expériences en phase gazeuse à basse pression ou en matrice cryogénique, spécifiquement pour n = 725 et pour n = 17, n = 19 et n = 2126.
Monoxydes de carbone linéaires
Les monoxydes de carbone linéaires, CnO, forment une autre famille d'oxydes de carbone. Son premier membre, le monoxyde de carbone, CO, semble être le seul qui soit stable à l'état pur et à température ambiante27. La photolyse des dioxydes de carbone dans une matrice cryogénique induit la perte d'une unité CO, entraînant des quantités détectables de monoxydes avec n pair comme C2O, C4O21 et C6O25. Les composés jusqu'à n = 9 ont aussi été obtenus par décharges électriques sur du suboxyde de carbone dilué dans de l'argon28. Les trois premiers composés de cette famille ont été détectés dans le milieu interstellaire28.
Quand n est pair, les molécules sont censées être dans un état triplet du type cumulène, avec tous les atomes connectés avec des doubles liaisons et une orbitale moléculaire vide sur le premier carbone comme dans :C=C=O, :C=C=C=C=O et, en général, :(C=)2m=O. Quand n est impair, la structure triplet (radicalaire) est estimée en résonance avec un état singulet du type acétylène, polaire avec une charge négative sur le carbone terminal et une charge positive sur l'oxygène à l'autre bout comme dans –C≡C-C≡O+, –C≡C-C≡C-C≡O+ et, en général, –(C≡C-)2mC≡O+28. Le monoxyde de carbone suit cette tendance : sa forme prédominante est considérée comme étant –C≡O+22.
Polycétones cycliques de type radialène
Une autre famille d'oxydes de carbone méritant une attention spéciale est celle des oxydes de carbone cycliques de type radialène de formule générale CnOn ou (CO)n29. Ils peuvent être vus comme étant des oligomères cycliques du monoxyde de carbone ou comme des n-uples cétones de cycloalcanes à n carbones. Le monoxyde de carbone peut être vu comme le premier composé de cette famille (n = 1). Des études théoriques indiquent que l'éthènedione, C2O2 ou O=C=C=O, et la cyclopropanetrione, C3O3, ne peuvent exister17,18. Les trois composés suivants, C4O4, C5O5 et C6O6 sont théoriquement possibles mais probablement peu stables18 et jusqu'à maintenant, ils n'ont été synthétisés qu'en minuscules quantités30,31.
Chemfm cyclopropanetrione.svg Chemfm cyclobutanetetrone.svg Chemfm cyclopentanepentone.svg Chemfm cyclohexanehexone.svg
(CO)3
cyclopropane-
trione (CO)4
cyclobutane-
tétrone (CO)5
cyclopentane-
pentone (CO)6
cyclohexane-
hexone
D'un autre côté, les anions de ces oxydes de carbone sont relativement stables et certains d'entre eux sont connus depuis le XIXe siècle29 :
Formule chimique Nomenclature IUPAC Chimiste(s) Année de la découverte
C2O22– éthynediolate32 Bücher & Weiss 1963
C3O32– deltate33,34 Eggerding & West 1976
C4O42– squarate35 Cohen & al. 1959
C5O52– croconate36 Gmelin 1825
C6O62– rhodizonate37 Heller 1837
L'oxyde cyclique C6O6 forme aussi les anions stables de la tétrahydroxybenzoquinone (C6O64–) et du hexahydroxybenzène (C6O66–)38. L'aromaticité de ces anions a été étudiée par des méthodes théoriques39,40.
Nouveaux oxydes de carbone
Beaucoup de nouveaux oxydes de carbone stables ou métastables ont été synthétisés depuis les années 1960 comme (dans l'ordre chronologique) :
Formule Nomenclature IUPAC Commentaire Découverte Formule développée
(image)
Chimiste Année
C10O8 dianhydride 1,4-benzoquinonetétracarboxylique41 Hammond 1963 Chemfm benzoquinonetetracarboxylic anhydride.svg
C6O6 dianhydride éthylènetétracarboxylique isomère stable de la cyclohexanehexone42. Sauer & al. 1967 Chemfm ethylenetetracarboxylic dianhydride.svg
C12O12
ou
C6(C2O4)3 trisoxalate d'hexahydroxybenzène stable sous forme de solvate de tétrahydrofurane43. Verter & Dominic 1967 Chemfm hexaphenol trisoxalate.svg
C10O10
ou
C6O2(C2O4)2 bisoxalate de tétrahydroxy-1,4-benzoquinone stable sous forme de solvate de tétrahydrofurane44. Verter & al. 1968 Chemfm tetrahydroxy 1 4 benzoquinone bisoxalate.svg
C8O8
ou
C6O2(CO3)2 biscarbonate de tétrahydroxy-1,4-benzoquinone se décompose vers 45–53 °C45. Nallaiah 1984 Chemfm tetrahydroxy 1 4 benzoquinone biscarbonate.svg
C9O9
ou
C6(CO3)3 triscarbonate d'hexahydroxybenzène se décompose vers 45–53 °C45. Nallaiah 1984 Chemfm hexaphenol triscarbonate.svg
C24O6 tris(3,4-diéthynyl-3-cyclobutène-1,2-dione) un trimère cyclique du biradical 3,4-diéthynyl-3-cyclobutène-1,2-dione ▪C≡C-(C4O2)-C≡C▪46 Rubin & al. 1990 Chemfm tris 3 4 dialkynyl 3 cyclobutene 1 2 dione.svg
C32O8 tétrakis(3,4-diéthynyl-3-cyclobutène-1,2-dione) un tétramère du radical 3,4-diéthynyl-3-cyclobutène-1,2-dione46 Rubin & al. 1990 Chemfm tetrakis 3 4 dialkynyl 3 cyclobutene 1 2 dione.svg
C4O6 dioxanetétracétone ou dimère de l'anhydride oxalique stable dans Et2O à −30 °C, mais se décompose à 0 °C47. Strazzolini & al. 1998 Chemfm dioxane tetraketone.svg
C12O6 hexaoxotricyclobutabenzène48,49 Hamura & al. 2006 Chemfm hexaoxotricyclobutabenzene.svg
De nombreux composés proches de ces oxydes ont été étudiés théoriquement et certains devraient être stables, comme les esters carbonate et oxalate de la tétrahydroxy-1,2-benzoquinone et des acides rhodizonique, croconique, squarique et deltique18.
Oxydes de carbone polymériques
Le suboxyde de carbone polymérise spontanément à température ambiante en polymère carbone-oxygène de ratio atomique 3:24,50. Le polymère est considéré comme une chaîne linéaire de lactones, à 6 atomes, fusionnées, avec une ossature continue de carbone constituée d'une alternance de liaisons simples et doubles. Des mesures physiques indiquent que le nombre moyen d'unités par molécule est d'environ 5-6, dépendant de la température de formation4,50.
Chemfm poly carbon suboxide Ls.svg
1 Chemfm poly carbon suboxide 1sHs.svg
2 Chemfm poly carbon suboxide i 1sHs.svg
3 Chemfm poly carbon suboxide sR.svg
4
Unités de terminaison et de constitution du C3O2 polymérique4. À noter que les unités 1 et 4 et, identiquement, 2 et 3 sont identiques (sous différents angles, sur la figure) et donc que deux unités chimiques suffisent pour décrire les oligomères et polymères de C3O2.
Chemfm poly carbon suboxide Lb 1bHb bR.svg Chemfm poly carbon suboxide Lb 2bHb bR.svg Chemfm poly carbon suboxide Lb 3bHb bR.svg Chemfm poly carbon suboxide Lb 4bHb bR.svg
Oligomères de C3O2 de 3 à 6 unités4.
En comprimant du monoxyde de carbone à 5 GPa dans une cellule à enclumes de diamant, un polymère rougeâtre assez similaire avec une teneur en oxygène légèrement plus élevée est obtenu51,52. Il est métastable à température et pression ambiantes. Le CO dismuterait dans la cellule, créant un mélange de CO2 et de C3O2, ce dernier formant un polymère similaire à celui obtenu par polymérisation spontanée du C3O2, décrit ci-dessus, mais avec une structure plus irrégulière et qui piège en son sein une partie du CO251,52.
Un autre polymère carbone-oxygène avec un ratio C:O de 2:1 ou plus, est le classique oxyde de graphite3 et sa version monocouche, l'oxyde de graphène.
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Oxocarbon » (voir la liste des auteurs).
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[masquer]
v · d · m
Oxydes de carbone
Oxydes ordinaires CO · CO2
Oxydes inorganiques non linéaires CO3 · CO4
Oxydes inorganiques linéaires C2O · C3O · C2O2 · C3O2 · C4O2 · C5O2
Anhydrides d'acide C2O3 · C2O4 · C4O6 · C6O6 · C10O8 · C12O8
Esters C8O8 · C9O9 · C10O10 · C12O12
Polycétones cycliques C3O3 · C4O4 · C5O5 · C6O6
Autres oxydes de carbone organiques C2O4 · C3O6 · C12O6 · C24O6 · C32O8
Bovinos
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Como ler uma caixa taxonómicaBovinos
Brahman Baby.jpg
Classificação científica
Reino: Animalia
Filo: Chordata
Classe: Mammalia
Ordem: Artiodactyla
Família: Bovidae
Subfamília: Bovinae
Gray, 1821
Tribos
Bovini
Boselaphini
Strepsicerotini
Os bovinos (latim científico: Bovinae) constituem uma subfamília de mamíferos artiodáctilos bovídeos, distribuídos por todos os continentes e com enorme importância econômica como fonte de leite e carne para o homem. O grupo inclui cerca de 24 espécies agrupadas em nove gêneros. São ungulados de tamanho médio a grande, incluindo o boi doméstico, o bisonte, o búfalo, o iaque, e os antílopes de quatro chifres e de chifres espirais, como o elande e o cudo).
A relação evolucionária entre os membros do grupo é obscura, e sua classificação em tribos soltas ao invés de subgrupos formais reflete esta incerteza. As características gerais incluem presença de cascos e geralmente pelo menos um dos sexos de uma espécie tem um chifre verdadeiro.
A tribo Boselaphini ou antílopes de quatro chifres inclui os últimos sobreviventes com o formato muito similar ao dos antepassados da subfamília inteira. Ambas as espécies têm características anatômicas e comportamentais semelhantes e as fêmeas não têm nenhum chifre. São nativos das florestas da Índia ou das savanas de África, e tendem a evitar planícies abertas. O nilgó foi introduzido no sul do Texas onde uma população de um pouco mais de dez mil animais fornece alguma segurança para sua sobrevivência.
A tribo Bovini é composta por grandes pastadores, incluindo animais de significativa importância econômica, como o gado doméstico, o búfalo, iaque, assim como parentes asiáticos menores, e grandes bovinos selvagens como o búfalo-africano e o bisonte americano.
As tribos Boselaphini e Bovini são em sua maioria de representantes asiáticos, enquanto que os membros da tribo Strepsicerotini, os antílopes de chifres espiralados, são encontrados somente na África. Este grupo tende a ter tamanho grande, pescoço longo e dimorfismo sexual considerável. Sete das nove espécies são classificadas como de baixo risco e dependentes de conservação, e as duas restantes, o elande comum e o elande-gigante estão seguros.
Taxonomia[editar | editar código-fonte]
Subfamília Bovinae
Tribo Boselaphini
Gênero Tetracerus
Tetracerus quadricornis
Gênero Boselaphus
Boselaphus tragocamelus - Nilgó
Tribo Bovini
Gênero Bubalus
Bubalus bubalis - Búfalo da Água
Bubalus depressicornis - Anoa da Planície
Bubalus quarlesi - Anoa da Montanha
Bubalus mindorensis - Búfalo-anão-de-Mindoro
Gênero Bos
Bos primigenius - Auroque (extinto)
Bos javanicus - Banteng
Bos frontalis - Gayal
Bos gaurus - Gauro
Bos mutus - Iaque
Bos taurus - Boi
Bos taurus indicus - Zebu
Bos taurus taurus - Gado Europeu (Ex.:Charolais)
Bos sauveli - Kouprey
Gênero Pseudonovibos
Pseudonovibos spiralis - Kting Voar
Gênero Pseudoryx
Pseudoryx nghetinhensis - Saola
Gênero Syncerus
Syncerus caffer - Búfalo africano
Gênero Bison
Bison bison - Bisão-americano
Bison bonasus - Bisonte europeu
Bison priscus (extinto) - Bisonte da estepe
Tribo Strepsicerotini
Gênero Tragelaphus
Tragelaphus spekeii - Sitatunga
Tragelaphus angasii - Niala
Tragelaphus scriptus - Bushbuck
Tragelaphus buxtoni -
Tragelaphus imberbis - Kudu-pequeno
Tragelaphus strepsiceros - Kudu grande
Tragelaphus eurycerus - Bongo
Gênero Taurotragus
Taurotragus oryx - Elande
Taurotragus derbianus - Elande-gigante
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